Non à l’expulsion des logements étudiants // #StoplaHausse // #refugeeswelcome

stoplahausse

(image d’archive)

Le 3 novembre 2016 des étudiant.e.s de l’UNIGE ont organisé un rassemblement festif pour protester contre la hausse des taxes d’inscription. Cette hausse attaque directement les conditions de vie des personnes en formation. Elle s’appliquera dès janvier 2017 et différencie les étudiant.e.s suisses et étranger.ère.s au détriment de ces dernières. Ca vous rappelle quelque chose?

Comment démêler ces questions d’austérité, de flux migratoires, de hausse des taxes et de pénurie de logement qui semblent traiter de choses différentes mais qui toutes ont en commun de justifier, dans les discours des gouvernements, une péjoration des conditions de vie des plus précaires?

Petite réflexion en lien avec le cas de Malagnou sur la notion de « crise ». Le texte qui suit a fait l’objet d’un tract distribué lors du rassemblement susmentionné

* * *

Refusons le gouvernement par la crise

La hausse des taxes à l’UNIGE repose la question des conditions de vie. Pour nous autres, personnes en formation qui habitons dans l’ancienne station zoologique de Malagnou, cette attaque coïncide avec l’expulsion décidée par l’Etat de nos logements étudiants. Ce bâtiment, abandonné en 2010 par les autorités, a été occupé et rendu habitable en 2012 par un collectif de mal-logé.e.s. Le collectif a obtenu de l’Etat de Genève qu’elle mette une association au bénéfice d’un contrat de bail. Ainsi, l’association offre 14 logements pour des personnes en formation depuis près de 5 ans.

Après avoir promis le renouvellement du contrat de l’association jusqu’en 2020, le Conseiller d’Etat Serge Dal Busco a retourné sa veste et veut aujourd’hui expulser les étudiant.e.s à la fin de l’année académique. Alors que les autorités auraient préféré garder le bâtiment vide pendant des années, celles-ci prétendent soudainement qu’il doit être réaffecté pour l’hébergement de requérant.e.s d’asile.

En pleine période de pénurie de logement, l’Etat pratique un tour de passe-passe de mal-logé.e.s, en mettant des personnes à la rue sous prétexte de loger des plus précaires.

Personne n’est dupe sur le fait que le logement des requérant.e.s d’asile est utilisée ici comme prétexte par le gouvernement pour régler ses comptes avec un collectif qui a eu le culot de pointer l’existence d’une maison vide, de surcroît en l’occupant. Pendant ce temps là, faut-il rappeler, d’une part, que l’absence de places d’hébergement pour les personnes en exil est le résultat de coupes budgétaires dans les années 2000 et que l’Etat ne cherche aucune solution pérenne à l’exception des centres fermées ? D’autre part, faut-il rappeler que l’Etat de Genève refuse depuis des années de favoriser activement l’accès au logement étudiant ?

gouvernement-par-la-crise-copie(cliquez ici pour obtenir le tract)

L’expulsion du 154 route de Malagnou n’est qu’un exemple d’un plat où nous sommes mangé.e.s à toutes les sauces: travailleurs.euse.s contre retraité.e.s., jeunes contre vieux.ielles, « étranger.ère.s » contre suisses, etc.

Nous devons déjouer la stratégie de « crise » utilisée comme argument d’autorité pour nous faire payer les pots cassés d’une politique de pénurie du logement qui profite à des promoteurs immobiliers, choyés par l’Etat.

Les migrant.e.s et les étudiant.e.s ne s’opposent pas dans la concurrence mais se rejoignent avec toutes celles est ceux qui luttent contre un gouvernement qui péjore nos conditions de vie au prétexte de crises qu’il a orchestrées.

A bas l’austérité, prenons des logements (avec des jardins, piscines et jacuzzis) pour les migrant.e.s et les étudiant.e.s,

MALAGNOU RESTERA !

2016: Malagnou est menacée une nouvelle fois d’expulsion !

Grâce à nos chers gouvernants, la saga continue!

Après avoir promis de renouveler le bail qui nous lie à l’Etat de Genève pour 4 ans, ce dernier a retourné sa veste au mois de septembre 2016 et demande l’expulsion de l’association Xénope. Mais c’est sans compter la résistance des habitant.e.s! Retour sur une action le 20 octobre 2016 et plus d’infos à venir!

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Le 20 octobre, nous étions une bonne centaine pour protester contre l’expulsion de notre maison collective à Malagnou et à récompenser d’un pipeau d’or la malhonnêteté de notre cher conseiller d’état Serge Dal Busco. Nous avons tenté de rejoindre la place de la Taconnerie afin de lui remettre ce prix honorifique directement devant son bureau mais c’était sans compter la présence des forces de l’ordre, bien décidées à nous barrer la route. L’ambiance est cependant restée détendue et nous nous sommes contentés du parvis du commissariat du Bourg de Four. 

interview récit: 

Le 12 mars 2017, cela fera 5 ans que l’ancienne station de zoologie expérimentale du 154 rte de Malagnou (Chêne-Bougeries) a été investie.

Qu’est-ce qui poussa un collectif d’étudiants et de personnes en formation à passer outre la sacro-sainte propriété privée ?

Sans doute une volonté de dénoncer la situation indécente d’une Genève à deux vitesses où les coûts prohibitifs des logements contribuent à paupériser une partie croissante de la population. La taille exceptionnelle du bâtiment a aussi permis à Xénope d’être un lieu de rencontre et d’activité diverses qui a contribué à développer un tissu de contact alternatif dans la ville. Des maisons comme Xénope ou la Tortue (CIGUË) contribuent ainsi à restaurer des rapports humains dans une ville tendant à l’asphyxie.

Et maintenant vous organisez un rassemblement devant le Département des Finances du canton de Genève (auquel l’OBA est rattaché) ?

Oui, car l’Office des bâtiments (OBA) nous avait assuré au début de l’été 2016 que notre contrat de bail serait prolongé jusqu’en 2020, le projet de construction sur la parcelle dite de Malagnou étant au point mort. L’espoir était alors au rendez-vous… mais c’était du pipeau !

Au mois de septembre, nous apprenons que le Conseil d’Etat souhaite exproprier Xénope pour que l’Hospice général y loge des requérants d’asile. Notre réaction face à ce projet a été double:

 

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1. Ce revirement ne peut s’expliquer que par l’attitude revancharde et chicaneuse du Conseil d’Etat, qui n’a toujours pas digéré notre mobilisation victorieuse de 2013 contre l’évacuation de la Tortue et de Xénope.

2. De notre point de vue, il est moralement inacceptable d’opposer les requérants d’asile et les per- sonnes en formation. En procédant de la sorte, le Conseil d’Etat joue sans scrupule avec les plus nobles sentiments de la population et l’émoi légitime causé par la situation des migrants. Si le gou- vernement mettait autant d’énergie à construire des nouveaux foyers pour requérants d’asile qu’à accélérer les renvois Dublin, la situation serait résolue depuis longtemps. En attendant, il n’est pas question pour nous de payer les pots cassés de leur planification déficiente. Par ailleurs, la lutte des personnes migrantes pour leur dignité est aussi la nôtre; c’est pour cette raison que nous refuserons toute instrumentalisation xénophobe de notre cas.

3. Le comble de l’ironie de la situation est qu’aujourd’hui, Xénope est priée de déguerpir alors que c’est elle qui avaient attiré l’attention de l’opinion publique sur cette maison vide et qui a entrepris tous les travaux de réhabilitation afin de transformer les bureaux des scientifiques de l’UNIGE en locaux habitables. Des travaux gratuits pour l’Etat en période d’austérité, on ne pouvait décidément rêver mieux!

Notre cas est exemplaire de l’injustice de la politique d’aménagement du gouvernement. Ainsi, les personnes expropriées sont toujours les mêmes, il s’agit des plus pauvres qui se font saisir leur mai- son. Xénope doit ainsi être sanctionnée pour avoir pris un peu trop au sérieux les appels politiques à combattre la crise du logement. Ce faisant, on évite un débat plus gênant sur les propriétés fastueuses de la Rive gauche où se côtoient banquiers protestants, fils de dictateurs, évadés fiscaux (qui n’y séjournent pas à l’année).

 

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En conclusion, nous demandons que la station de Malagnou continue d’être affectée à la vie associa- tive que nous menons à Xénope. Rappelons que nous habitons depuis 2012 cette maison, que nous l’avons sauvée et entretenue. que nous avons tissé des liens forts au sein de la communauté et des autres composantes de la parcelle de Malagnou. En envoyant ce dossier à différentes organisations nous souhaitons avant tout relancer le débat pour l’obtention d’un nouveau bail associatif dans le bâtiment. La négociation est possible, si chacun y met du sien.

…Affaire à suivre…

2013 – SAGA DU 154 MALAGNOU

Saga du 154 rte de Malagnou : les habitant.e.s sont confiant.e.s 

Le 11 juillet dernier, après une action au Département de l’Urbanisme, les habitant.e.s du 154 (Xenope) et 154 bis(CIGUE) route de Malagnou obtenaient un délai supplémentaire au 31 octobre 2013 ainsi que la garantie d’une décision motivée d’ici au 31 août 2013 sur la suite qui serait donnée aux deux maisons.

L’Etat, devenu propriétaire de la parcelle en vue de l’accomplissement de la construction de logements à l’horizon 2016-2018, souhaite effectuer un changement d’affectation des bâtiments qui accueillent déjà des étudiants. Suite au rapport de la Police du feu, quelques travaux de mise aux normes semblent nécessaires. L’Etat a donc mandaté des entreprises afin de deviser le coût desdits travaux. Leurs conclusions devraient nous parvenir d’ici au 31 août.

Suivant l’exemple du collectif 500, nous avons nous-même consulté d’autres experts (architecte et avocat notamment). Nous sommes ainsi parvenu.e.s à la conclusion qu’il n’existe aucune entrave technique ou juridique à la réalisation des travaux. D’autre part, les coûts resteront contenus dans une limite raisonnable au regard du nombre d’habitants (à savoir 14 dans chaque maison) et de la durée envisageable d’ici le commencement concret du projet Chêne-Bourg/Chêne-Bougeries.

Au vu de ces éléments, nous restons confiant.e.s quant à l’avenir de nos lieux de vie.

Les habitant.e.s des 154 et 154 bis route de Malagnou

2013 – OBTENTION D’UN DÉLAI

Aujourd’hui, jeudi 11 juillet 2013, nous avons occupé le hall d’entrée du Département de l’urbanisme (DU) pour protester contre l’évacuation des 154 et 154bis route de Malagnou au 31 juillet 2013. (voir le communiqué de presse). Très rapidement, notre délégation a été reçu par les responsables du dossier – François Longchamp étant toujours introuvable.

Après 20 minutes de réunion, le DU a maintenu son refus de discuter concrètement de la prolongation du contrat. Mais, suite à des coups de fils avec leur hiérarchie, nos interlocuteurs nous ont donné un premier délai pour cette évacuation. Celle-ci a été repoussée au 31 octobre 2013.

Nous n’avons toutefois obtenu aucune nouvelle information au sujet des motivations réelles de notre évacuation. Les responsables du DU avec qui nous avons échangé en ce jour se sont bornés à répéter les mêmes banalités que lors de la première réunion d’avril.

Nous remercions tout-e-s ceux et celles qui sont venues nous soutenir. Ce n’est qu’un début…

2013 – COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L’État de Genève préfère des logements vides, pas nous ! 

Rassemblement de protestation contre l’évacuation du 154 et 154bis route de Malagnou par le Département de l’urbanisme

Un rassemblement de protestation contre l’évacuation de deux maisons logeant des personnes en formation a eu lieu ce matin devant le bâtiment du Département de l’Urbanisme (DU), au bd Saint-Georges. Une soixantaine de personnes ont manifesté dans une ambiance festive dans le hall d’entrée du bâtiment. Une tente de camping a été montée pour rappeler que les habitants expulsés seraient mis à la rue par l’État le 31 juillet 2013.

Les deux maisons étudiantes de Malagnou bénéficiaient d’un contrat de prêt à usage avec l’Université de Genève jusqu’en décembre 2012. En janvier dernier, l’État s’est porté acquéreur de la parcelle où se situent ces deux maisons. Une visite des lieux s’est alors tenue le 25 janvier en présence de plusieurs employés du DU. Selon leurs dires, la perspective d’obtenir une prolongation de notre contrat jusqu’au commencement des travaux du grand projet « Chêne-Bourg/Chêne-Bougeries » en 2016 était alors quasiment acquise ! Mais le DU a ensuite changé d’avis et a annoncé la résiliation définitive de notre contrat au 31 juillet prochain (cf. Tribune de Genève du 1er mai 2013).

Nous avons immédiatement demandé à être reçus par les responsables du DU en présence de délégué.e.s de la coopérative CIGUË (dont le 154bis fait partie) et du syndicat étudiant CUAE, ce qui nous a été accordé. Le contenu de ces réunions mérite toutefois qu’on s’y attarde. Depuis plus de trois mois, et malgré notre bonne volonté, le DU semble vouloir rejouer le mythe de Sisyphe avec les habitant.e.s de Malagnou dans le rôle du principal intéressé : exigences variées (et parfois hautes en couleur) et complètement révisées d’une séance à l’autre, fixation de visites de nos chambres dans des délais irréalistes (on passe chez vous demain, ça joue ?).

Le Département de l’Urbanisme est-il tombé sur la tête ? Il est pourtant de notoriété publique que les travaux du grand projet « Chêne-Bourg/Chêne-Bougeries » ne commenceront pas avant plusieurs années. Il n’est évidemment nul besoin de rappeler les difficultés rencontrées par la population pour se loger à Genève. Si le conseiller d’État F. Longchamp veut vraiment « loger nos enfants » (son slogan de campagne), pourquoi cherche-t-il, contre tout bon sens, à nous expulser comme des malpropres ? Sommes-nous des enfants illégitimes ?

C’est pourquoi les habitant.e.s de la parcelle de Malagnou et leurs amis ont entrepris cette action ce jeudi 11 juillet. Notre revendication est à la fois raisonnable et aisément réalisable : vu la situation du logement à Genève, nous souhaitons continuer d’habiter nos lieux de vie au 154 et 154bis route de Malagnou jusqu’à la réalisation du projet « Chêne-Bourg/Chêne-Bougeries ».

Les habitant.e.s du 154 et 154 bis route de Malagnou

http://malagnou.noblogs.org

Le PDF du communiqué

2013 – CHRONOLOGIE FROIDE

Le PDF de la Chronologie froide

Le lundi 12 mars 2012, l’Institut de zoologie du 154 route de Malagnou, vide depuis plusieurs années, est occupé. Cette maison se trouve juste à côté de la Tortue, lieu collectif qui existe depuis 9 ans et fait partie de la coopérative de la Cigüe.

Le collectif d’habitantes dénonce les difficultés croissantes de se loger à Genève, en particulier pour les étudiantes. La police encercle le bâtiment et menace d’évacuer mais l’Université suspend la procédure et se déclare ouverte aux négociations.

 

Trois mois plus tard, en juin, un contrat de prêt à usage est signé entre l’Université et le collectif désormais constitué en association.

 

Depuis le début de l’occupation, les habitantes transforment ces laboratoires d’expérimentation animale abandonnés en lieu de vie.

 

 2013

 

Le 1er janvier 2013, L’État rachète la parcelle. 

Une délégation du département de l’urbanisme (DU) vient visiter les deux maisons le 25 janvier et annonce un prochain rendez-vous en vue de reconduire le contrat. Elle nous communique par ailleurs que les projets de construction ne débuteront pas avant plusieurs années.

Quelques jours plus tard, l’État fait également savoir à la Cigüe son intention de passer un nouveau contrat de prêt à usage pour une durée de deux à quatre ans.

 

AVRIL

Pourtant le 5 avril, l’État nous informe par recommandé de l’expulsion des deux maisons pour le 31 juillet 2013. Les nuisances sont évoquées comme motif.

Le 12 avril, nous adressons une lettre au DU afin de contester cette expulsion. Nous demandons une entrevue afin d’entamer des négociations. Chaque maison obtient une date  pour un rendez-vous, le 12 mai pour la Tortue, le 17 mai pour Xénope.

 

MAI

1er mai: un article de la Tribune de Genève stipule que l’État a décidé de résilier les contrats afin de “valoriser le terrain”. Il mentionne que des négociations commenceront afin de “discuter et de trouver eventuellement une solution de relogement”. Cette expulsion fait suite aux pressions de la Commune de Chêne-Bougeries.  Selon la magistrate Béatrice Grandjean-Kyburz, les lieux sont insalubres et inadaptés au logement.

Lors de ces entrevues du 13 et du 17 mai, l’État exige un projet de vie pour chacune des habitations afin de prouver nos engagements et notre bonne volonté. Il s’agit de préciser le nombre de vélos et de voitures présents sur la parcelle, mais aussi de limiter l’accès au jardin afin de nous rapeller que nous ne sommes pas ici chez nous. De plus, une série de doléances provenant du voisinage et transmise par la Commune sont évoquées. Nous répondons que nous sommes disposés à répondre aux plaintes de nos voisins  mais que nous ne pouvons pas prendre en considération des reproches qui ne nous sont pas parvenus.

Par ailleurs, le 16 mai, la Cigüe demande un entretien avec la Commune de Chêne-Bougeries. Cette demande n’a jamais abouti à une rencontre.

 

JUIN

Le 5 juin, la gérante d’immeuble du DU vient visiter les lieux “afin de les connaître”. Le même jour nous faisons parvenir au DU nos “projets de vie” sur la parcelle.

11 juin: lors de notre deuxième entrevue avec le DU, ceux-ci seront approuvés par les responsables de notre dossier. Suite à une “intuition” datant de leur première visite, ils nous font part de leur “crainte” face aux normes de sécurité de nos logements et exigent alors une seconde visite.  Celle-ci requiert la présence de la Police du feu et du Service engineering de l’État.

Le 12 juin, la gérante d’immeuble nous propose une date de visite pour le lendemain. Au vue de la brieveté des délais nous avancons d’autres dates: le 18 ou le 19 juin.

Le 17 juin, sans réponse de sa part nous proposons deux nouvelles dates: le 27 ou le 28 juin.

Suite à un nouveau silence, le 27 juin, la CUAE envoie un courrier au DU afin de questionner l’avancée de notre dossier.

 

JUILLET

Le 1er juillet, ayant déjà rédigée la lettre d’expulsion, la gérante nous envoie un e-mail qui informe qu’elle ne manquera pas de répondre à la CUAE d’ici au 5 juillet.

Le lendemain, nous recevons une lettre datée de la veille.

Le 1er juillet, l’État réitère sa demande d’expulsion.

“En l’état de nos connaissances concernant l’état et l’affectation des bâtiments, nous devons maintenir notre résiliation pour le 31 juillet 2013.”

Le 2 juillet, nous recevons une autre lettre de l’État datée du 28 juin. La gérante d’immeuble nous fait part des doléances d’un voisin (doléances qui ne nous ont pas été adressées directement mais qui ont circulé via la Commune et l’État). Il se plaint du mauvais emplacement ponctuel de nos containers.  Jusqu’à ce jour, c’est la seule nuisance explicite et officielle que nous ayons reçue.

Le 4 juillet, nous recevons une lettre datée du 2 juillet: Le DU y annonce une visite technique des locaux par la Police du feu et le Service Engineering prévue pour le 9 juillet.

La visite s’effectue le jour dit. Le rapport n’est pas encore sorti, mais apparemment, le résultat sera “politique”…

On assure aux habitant-e-s qu’ils auront accès au rapport, et que celui-ci n’est pas à « à charge ».

 

Le 11 juillet, une soixantaine de personnes occupent le hall du bâtiment du Département de l’Urbanisme au Boulevard Saint-Georges. Elles exigent la reconduction d’un contrat de prêt à usage pour les deux maisons. Quarante-cinq minutes suffisent à obtenir plus qu’en quatre mois de négociations : un délai jusqu’au 31 octobre 2013 et l’assurance d’une décision justifiée avant le 31 août en ce qui concerne le contrat.

26 juillet

Nouvelle visite de l’Etat. Cette fois, les fonctionnaires sont accompagnés d’entreprises de cinq corps de métiers différents. Ils ont été envoyés pour « faire des devis ».

Le manque de transparence de l’administration à notre égard continue. Ils refusent de nous remettre le rapport de la police du feu promis 15 jours plus tôt et empêchent tout contact direct entre les entreprises ou les experts et les habitants de la parcelle !

Espèrent-ils ainsi pouvoir nous mettre à la rue pour des raisons techniques tout en ne donnant aucun détail ni argument ?

Le spectre de l’insalubrité est bien pratique pour évacuer des gens avec bonne conscience -et ce ne serait pas la première fois que ça arrive- mais nous nous battrons s’il le faut contre une nouvelle entourloupe de l’Etat… à suivre !

 

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Exemple: Longchamp, tu feras pas long feu!

 

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