Les « alternative facts » de Roland Godel

L’état ment effrontément. Roland Godel, porte-parole de Dal Busco, répond comme la Maison Blanche. Il nous donne des « alternative facts » (Des étudiants dénoncent des maisons vides de l’Etat, Tribune de Genève). Analysons les :

rue de Soubeyran : si le 3c est effectivement soumis à travaux (après une longue période de vacuité), une simple visite sur le site de constructions de l’État de Genève, « Sad Consult »,  nous permet de savoir que le 5b n’a subi aucune demande d’autorisation. Le garage de la villa est utilisé par Carte Blanche et  « Aterlierderoue » pour un atelier vélo. Le reste est vide. Dur de trouver des info pour savoir si ils sont encore là.

Le 28c route de Meyrin est un mensonge encore plus effronté. Vide depuis 2011, il est occupé en juin 2015, il y a donc plus d’un 1 an et demi. l’État, nous le citons, répondait déjà «Les discussions pour accorder un droit de superficie à une association ou à une ONG sont très avancées » (Évacuation musclée d’un squat, Le Courrier).  Nous ne pouvons croire qu’une discussion très avancée il y a 1 an et demi n’aie toujours pas débouché sur quelque chose. Ce ne sont que des mensonges faciles pour camoufler une gestion désastreuse. Nous le ressortir aujourd’hui c’est réchauffer un plat périmé, et ça, comme une blanquette de veau, plus personne n’est prêt à l’avaler.

Nous ne dirons rien sur le chemin du Bac, il fit déjà assez scandale de lui même en juillet 2015. Nous constaterons juste qu’un tas de ruine à remplacé un toit pour quelques personnes, depuis bien trop longtemps.

Jolimont : la démolition est acceptée depuis octobre 2015, le bâtiment est vide. Il aurait put/ peux être occupé jusqu’au début effectif des travaux.

Quant aux interpellations, il a plusieurs fois été demandé aux agents de délivrer le motif du contrôle, ce qu’ils sont tenu de faire. La participation à une manifestation non autorisé n’a jamais été mentionné, d’autre motifs vraisemblablement faux au vu des circonstances, ont même été fourni. La police n’a par ailleurs jamais prévenu aucun des participants de l’illégalité de leur rassemblement durant celui ci, ni demandé sa dissolution.

De plus, lorsque Godel nous accuse de politiser un dossier qui n’aurait rien de politique, nous ne pouvons que nous offusquer. Notre évacuation est une décision politique; le réfuter n’est qu’un mensonge de plus. Qui plus est aux vu des interpellations qui suivent. Les politiques auraient-ils peur d’assumer leur responsabilités et leurs dire ?